Naviguer la justice climatique : COP-28 et l’avenir de la RDC en tant que pays solution et du fardeau du changement climatique en Afrique

La COP-28 qui vient de s’achever aux Émirats arabes unis a marqué une étape importante dans la lutte mondiale contre le changement climatique, en réunissant des nations, des militants et des parties prenantes pour répondre au besoin urgent d’action environnementale. En tant que plus grande conférence des Nations unies à ce jour, la COP-28 visait à relever les défis croissants posés par le changement climatique, en mettant l’accent sur la transparence, la responsabilité et la coopération mondiale. Si les résultats de la COP-28 laissent espérer un avenir plus durable, l’impact sur les pays du tiers-monde, en particulier en Afrique, nécessite une analyse et une réflexion approfondies. L’Afrique, souvent considérée comme le continent au potentiel immense mais aux prises avec la pauvreté, les problèmes d’infrastructure et l’instabilité politique, est touchée de manière disproportionnée par les effets néfastes du changement climatique. Les rapports des Nations unies soulignent que les nations africaines, bien qu’elles contribuent le moins aux émissions mondiales, subissent le plus de catastrophes liées au climat, notamment des sécheresses, des inondations et des températures extrêmes. Dans ce contexte, la République démocratique du Congo (RDC), souvent qualifiée de “poumon de la planète” en raison de ses vastes forêts tropicales et de sa biodiversité, est touchée de plein fouet. Ces forêts abritent non seulement une riche biodiversité, mais jouent également un rôle crucial dans la régulation du climat mondial. Cependant, les habitants de la RDC se trouvent pris dans un paradoxe. Alors que leur pays est un trésor environnemental, ils subissent les conséquences des décisions et de la pollution provenant des pays du premier monde qui ont historiquement donné la priorité au développement plutôt qu’à la durabilité environnementale pour les générations futures. L’Afrique, le deuxième plus grand continent, avec une biodiversité riche et intacte, doit avoir une présence et un siège importants dans toutes les plateformes sur le changement climatique. Il est important de préserver ce que nous avons, tout en travaillant collectivement à réparer les dommages que l’homme a causés à la planète. Les résultats positifs de la COP-28 sont prometteurs pour la RDC et l’Afrique, notamment en ce qui concerne les questions urgentes auxquelles elles sont confrontées : L’une des principales réalisations de la COP-28 a été l’opérationnalisation du Fonds pour les pertes et dommages. Ce fonds, bien que symboliquement important, a reçu des promesses s’élevant à moins d’un milliard de dollars, ce qui est loin de répondre aux besoins financiers réels. Un financement adéquat est essentiel pour aider les nations vulnérables à faire face aux effets néfastes du changement climatique. Pour la RDC, il s’agit d’une opportunité d’accéder à un soutien financier indispensable pour faire face aux impacts du changement climatique. La distribution transparente de ces fonds, telle que préconisée par la RDC, pourrait garantir que ceux qui ont le moins affecté la planète reçoivent les ressources nécessaires pour s’adapter et se rétablir. En outre, l’accent mis sur la protection des écosystèmes et de la biodiversité correspond à l’engagement de la RDC de sauvegarder son patrimoine naturel. Les forêts tropicales étant menacées par la déforestation et le changement climatique, la coopération mondiale est essentielle pour préserver ces écosystèmes vitaux. Alors que la RDC envisage son avenir, elle s’engage clairement à adopter des pratiques de développement durable. Cela contraste avec les trajectoires de développement historiques des pays du premier monde, qui mettent l’accent sur des approches de croissance responsables et respectueuses de l’environnement. En outre, la RDC, consciente de son rôle de gestionnaire de l’environnement mondial, cherche à développer sa nation de manière responsable. Elle s’engage notamment à adopter des pratiques durables qui privilégient à la fois le progrès économique et la préservation de l’environnement pour une société plus évoluée. Le pays reconnaît la nécessité d’équilibrer le développement avec la préservation de ses écosystèmes uniques et de sa biodiversité. En outre, la RDC affirme son autonomie dans la détermination du cours de son développement, rejetant une approche unique imposée par les pays du premier monde. La nation plaide pour le droit de définir sa voie, à l’abri de toute ingérence extérieure susceptible de privilégier le profit au détriment de la durabilité. En outre, les nations africaines, dont la RDC, réclament la justice climatique. Il s’agit de reconnaître les déséquilibres historiques et l’impact disproportionné du changement climatique sur le continent. Alors que la communauté mondiale va de l’avant, il est essentiel de reconnaître que l’Afrique est capable de déterminer son avenir, d’adopter des pratiques durables et de rejeter les modèles capitalistes impitoyables qui privilégient le profit au détriment des personnes et de la planète. En outre, l’une des principales réalisations de la RDC a été l’obtention d’un fonds de 62 millions de dollars US de la part des pays pollueurs au cours de la COP-28. Ce fonds sera utilisé pour renforcer la nouvelle économie climatique du pays. La Banque africaine de développement et ses partenaires ont mobilisé plus de 175 millions de dollars pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA) afin de faire avancer le programme vers sa première clôture de 500 millions de dollars de capital de préparation et de développement de projets à un stade précoce au cours de cet événement mondial. La COP-28 est un moment crucial pour l’Afrique, qui doit affirmer sa place dans les discussions mondiales sur le climat. Les résultats positifs constituent une base de coopération, mais l’impact réel réside dans l’engagement continu de la communauté internationale à soutenir les nations africaines dans leur quête de développement durable. Les résultats de la COP-28 représentent une lueur d’espoir pour la RDC et l’Afrique. L’accent mis sur le soutien financier, la protection de la biodiversité et le développement durable correspond aux aspirations de ces nations. Alors que la RDC s’engage sur la voie de l’avenir, elle témoigne de la résilience et de la détermination des nations africaines à se développer de manière responsable, à leurs conditions et dans l’intérêt de l’ensemble de la planète. La communauté mondiale doit respecter et soutenir ces aspirations pour un avenir plus juste et plus durable.

Africa, the cradle of humanity, a land that stirs the soul with its mystic allure. My soul chose to be born in a land where golden savannahs stretch far and wide. A land where one can witness the plains come alive with the rhythmic footsteps of herds embarking on their breath-taking migration in a timeless display of resilience and unity. A country that holds beauty, that enchants the senses and ignites wonder.

My land, my motherland Kenya. Born into a Kenyan family of Asian descent, a family that has lived and breathed Kenya and Africa for previous 5 generations, I can only identify as a Kenyan, a proud 6th generation African. Brought up in a family where ‘Being Human’ was the main principal belief. We have been raised with values that don’t differ greatly from those of the thousands of tribes that make up Africa – roots, heritage, family, faith, morals, principles and more.

Many years ago, I stood on stage at a speech writing contest in High School, where I described the strategy behind Muhamad Ali’s glorious win where he “floated like a butterfly, and stung like a bee” against George Foreman, in the fight forever known as the ‘Rumble in the Jungle.’ Years later, never even in my wildest imagination, did I imagine I would be living in the very ‘jungle’ itself, and working in the world of strategic storytelling and encouraging the amplification of Congolese voices and narratives far and wide across the globe from the heart of Africa.

Congo or as it was then called Zaire, a land that was stamped in the memory of the World as the place where Ali fought Foreman and caused a mighty Rumble in the boxing world. A battle that was immortalised in the song ‘In Zaire’ sung by Johnny Wakelin. Congo was a land everyone wanted to know about.

A land that is endowed with all the riches known to mankind. A blessed land, with a rich cultural heritage and a teeming, deserving population. A land sadly destroyed by its colonial past. Which, since its independence, is slowly trying to attain its rightful place in the World. It is here that I arrived five years back.

As I look back on my first five years of living in the Democratic Republic of Congo, there have been moments of floating and very often, little stings. I moved to Kinshasa for love. In the beginning, I can honestly admit, it was not love for the city or the country or the people – I didn’t know enough about this 

ginormous country and the 100+ million people that fill its borders – it was personal love. But five years later, I never thought I could love a country and its people as though they were mine. That love comes from the heart that feels the mystic rhythm of the African land, and I couldn’t be prouder to call it home.

You can never shake the ancient dust of Africa off your boots – no matter how far and wide you travel.

Having lived in London for thirteen years followed by a few years in the Middle East, returning to Africa was natural. 

The love for Africa always remains in the soul. Living in the heart and soul of Central Africa, has been an adventure.

The narratives that have filled Western Media have sung a different song for many years, call it geo-politics, strategic positioning, economic control, all things aside, the story of the Congo has never really been told loudly by the Congolese themselves. From the outside looking in, the perceptions are dotted and plagued with negativity, but on the ground, the beating hearts of the Congolese are rumbling a little louder day by day towards progress, and it’s in these slivers of hope, that the true stories are revealed.

The stories that spotlight the young entrepreneur battling to build a viable business, young students carving out their careers currently into untapped and underdeveloped industries, the non-existent middle class that should build the private sector and contribute to its growth and the country’s economy, international investors building projects that create jobs and wealth for the locals as much as it does for the financial interest in the Congo. We can’t talk about changing the narrative of a country when we don’t discuss the positive changes that education, infrastructure developments, economic policies, universal health care, food self sufficiency etc can contribute towards developing Congo.

In Africa, a transformative era is on the horizon as the continent sets its sights on change and development like never before, and country examples like Nigeria, Ghana, South Africa, Morocco, and Kenya are a testament to these positive changes. A combined drive by the Africans to build an Africa by Africans for a future developed Africa. A daunting task as a fellow African who first arrived in Kinshasa for a two-week trip which quickly extended from month to month and snowballed into creating a business in the field of strategic advisory and communications. It was created around the simple premise – the African narrative needs to be written by the Africans, and the Congolese needed a platform for their voices to be heard as far and wide across the globe.

At the heart of Africa, the center of its soul, the Congolese beats are picking up. Business is quietly picking up, post the first peaceful democratic elections. As the incumbent President Felix Tshisekedi embarks on his second mandate, the world waits with bated breath for the promised change and greater development, the impact of which can be felt across the entire population. Whether its infrastructure, governance reform, education, better health, access to basic needs – there are plenty of conversations to be had. Storytelling, an essential part of Congolese culture, an oral tradition that is filled with narratives, stories, and songs, need to be told from the perceptions and opinions of the Congolese.

In the past, and especially in 2023 the power and bias of the international media came to the forefront.

Geopolitics and powerful Media Houses controlled and amplified the narrative that in their perception was important. It’s only natural to question the visibility of certain global issues over another. This raises the question about the impact of our voices when catastrophes and issues affecting an African country are narrated differently. Whether it’s election, unrest or other catastrophes affecting an African country, sometimes the western media does not consider it newsworthy because they do not have an in-depth understanding and information of the issues and disasters that affects this Continent.

There are a lot of positive changes happening as well, and these news worthy developments need to be made a part of the Global narrative. Positive or negative these conversations need to be had openly and who better than the Africans to be at the forefront of this narrative. The true voices of the Congolese need to be heard from their heart and soul and from their perspective. That’s when the true picture of the reality of their lives, struggles and aspirations emerges.

There is a need for a platform where the Congolese voices and the African voices can be heard, where views can be freely given not as a negative but as a positive approach to help bring the DRC to take its rightful place, not just in Africa but also in the World. Is it not our experiences from around the world when put together with like minded individuals – where greatness begins? Where stories and narratives become the basis for legacies.

DRConversations is the platform created as a gift for all the voices that need to be heard, for all the emotions that need to be expressed and to bring forth the dreams and aspirations of a nation on the cusp of development. Join this journey by sharing openly your knowledge and experience to make DRC a happy, positive and progressive Nation.

It’s time for another rumble in the jungle – Welcome to the conversations from the Congo.

                                                                                                                                                                                                                                                             KS