Libérer le potentiel de la RDC : Trouver un équilibre entre partenariats stratégiques et la protection de ses intérêts

Récemment, les projecteurs mondiaux se sont tournés vers l’Afrique alors que l’Occident cherche à renforcer ses partenariats et à investir sur le continent. Pendant des décennies, la Chine a dominé sa présence en Afrique en signant des accords miniers, en construisant des infrastructures et en important des biens. Plus récemment, la Russie a commencé à imprimer ses empreintes en Afrique, tandis que les États-Unis sont également présents sur le continent africain. La Russie est le principal fournisseur d’armes pour l’Afrique, représentant 40% des importations d’armements majeurs en Afrique entre 2018 et 2022. Ceci est plus élevé que les importations totales d’armes en provenance des États-Unis (16%), de la Chine (9,8%) et de la France (7,6%) au cours de ces années. Cependant, une nouvelle vague de réveil africain conteste le statu quo, de nombreux pays africains remettant en question la présence d’anciens colonisateurs, en particulier la France, sur leur territoire.

Dans des pays comme le Burkina Faso, le Niger et d’autres colonies françaises, les habitants expriment leur mécontentement face à la domination continue de l’influence française. Malgré l’indépendance, ces nations continuent de lutter contre la forte présence d’anciens colonisateurs prenant des décisions en leur nom, privilégiant souvent leurs propres intérêts plutôt que le bien-être des populations locales. Alors que la RDC a conclu des accords dans le secteur minier, elle ne bénéficie pas de ces soi-disant “partenariats équitables”. Au lieu de cela, la RDC est lésée dans ces accords signés avec la Chine pendant le mandat de Joseph Kabila et un autre accord géant avec Dan Gertler dans le secteur minier. En réponse à son agenda géopolitique, l’Occident décourage activement les nations africaines de faire des affaires avec la Chine et la Russie. Cependant, cette position soulève des questions parmi les Africains qui reconnaissent que la Russie n’a jamais colonisé leur continent et a soutenu l’essor et le développement des nations africaines.

Cet article se concentre sur la République démocratique du Congo (RDC), un pays riche en ressources naturelles, notamment de vastes forêts et une biodiversité. La RDC est confrontée à une décision cruciale pour déterminer quels partenariats faire confiance, en particulier avec l’Occident, compte tenu d’une histoire d’exploitation et d’abus. Alors que la RDC vise la réforme, la question se pose : le pays devrait-il poursuivre le développement grâce à des partenariats stratégiques avec l’Occident ou risquer de devenir davantage contrôlé en s’associant à des puissances externes ?

Les ressources naturelles abondantes de la RDC ont été à la fois une bénédiction et une malédiction. Des accords malveillants ont conduit à la corruption, à la violence, à des troubles politiques et à une pauvreté généralisée, laissant le pays parmi les plus riches mais aussi les plus pauvres avec un PIB par habitant de 837 dollars américains en 2019.

En 2005, 94% des Congolais vivaient avec moins de 1,90 dollar par jour, et 2,15 dollars par jour en 2022. La RDC prend conscience de la nécessité de partenariats stratégiques et mutuellement bénéfiques avec des parties prenantes pertinentes, équilibrant le développement avec le bien-être de sa population.

Les défis de la RDC et comment elle peut améliorer les conditions de vie de sa population de 100 millions d’habitants avec les bons partenariats

Les caractéristiques de la population d’un pays peuvent façonner ses fondations à long terme sur le plan social, économique et politique ; ainsi, comprendre le profil démographique d’une nation indique ses perspectives de développement. Pour naviguer dans cette situation délicate, la RDC doit donner la priorité à un leadership efficace, mettre fin aux conflits dans les régions orientales, stabiliser la monnaie, investir dans l’éducation et favoriser la création d’une classe moyenne. L’absence d’une classe moyenne entrave le progrès, et la RDC doit combler ce fossé pour progresser en tant que nation avec une stratégie de bonne gouvernance. La gouvernance en RD Congo est caractérisée par des réseaux d’élites politiques, militaires et économiques cherchant des rentes qui dirigent et organisent les abondantes ressources naturelles du pays pour servir leurs alliances ethniques et régionales plutôt que pour un développement durable tout en luttant contre l’économie informelle dans le processus.

Il existe plusieurs définitions d’une économie informelle, mais elle est généralement considérée comme un ensemble d’activités économiques qui ne sont pas soumises à la taxation et à d’autres réglementations. Le taux d’informalité en RD Congo est l’un des plus élevés au monde, augmentant les accords corrompus motivés par l’intérêt personnel. Selon la Banque mondiale, la part du secteur informel dans le total des travailleurs dans le pays est de 81,5%. Selon la Confédération Syndicale du Congo (La Confédération Syndicale du Congo), seulement 2,5% des travailleurs sont employés dans le secteur formel. En d’autres termes, le secteur informel représente 97,5% de tous les travailleurs du pays, dépassant la moyenne de l’Afrique subsaharienne estimée à 89,2%.

De plus, l’agriculture est le plus grand secteur après l’exploitation minière, qui est également un secteur économique du pays avec 90% des terres disponibles à récolter. Plus de 60% de la population de la RDC dépend de l’agriculture pour sa survie. Des accords agricoles stratégiques avec le gouvernement et des ONG réputées peuvent transformer le secteur, en veillant à ce que les partenariats soient mutuellement bénéfiques. Des organisations telles que les Nations Unies, avec des agences telles que le FIDA, la FAO et le PAM, jouent un rôle significatif dans le paysage agricole du pays. La RDC doit exploiter ces partenariats pour rehausser son secteur agricole et améliorer les conditions de vie de sa population, en particulier des petits agriculteurs qui sont plus durables que les géants multinationaux qui investissent dans le pays. La République démocratique du Congo prévoit d’investir 6,6 milliards de dollars sur dix ans dans son Programme de Transformation Agricole (PTA) pour remplir son engagement de devenir le grenier de l’Afrique. L’annonce a été faite lors du “Forum de l’Agrobusiness de la RDC”, tenu les 4 et 5 octobre 2023 à Kinshasa (BAD, 2023).

Les préoccupations susmentionnées entravent le développement de la RDC. Alors que de nombreux intervenants s’engagent dans des négociations commerciales avec le pays et ses actifs, la population exprime des spéculations sur le fait que les dirigeants privilégient des accords bénéfiques pour la nation ou pour eux-mêmes. Cette résurgence de la méfiance envers le gouvernement et les intervenants externes constitue un obstacle significatif au progrès de la nation. Malgré ces défis, il subsiste un sentiment d’espoir parmi les Congolais. Le second mandat de Félix Tshisekedi, inauguré le 20 janvier, a apporté de nombreuses promesses. L’optimisme du peuple congolais ne dépend pas uniquement de la rhétorique politique, mais d’actions concrètes traduisant les promesses en réalité. La transparence dans les relations du gouvernement avec les intervenants externes et la gestion responsable des ressources du pays sont essentielles pour reconstruire la confiance parmi la population.

Malgré la méfiance historique envers l’influence occidentale, la RDC ne peut se permettre de s’isoler dans un monde mondialisé. Trouver un équilibre entre les partenariats stratégiques et la protection de ses intérêts est essentiel. Le gouvernement doit travailler à instaurer la confiance et à garantir que les partenariats contribuent au développement du pays tout en reconnaissant l’interconnexion de notre communauté mondiale.

Alors que la RDC trace sa voie vers l’avenir, elle doit relever le défi de surmonter la méfiance historique tout en embrassant la mondialisation. La nation détient des ressources précieuses nécessaires à l’échelle mondiale, ce qui rend les partenariats stratégiques essentiels à son développement. En donnant la priorité au bien-être de ses citoyens, en favorisant des accords transparents et mutuellement bénéfiques, et en s’engageant activement avec des organisations internationales, la RDC peut surmonter ces défis et émerger comme une nation développée et prospère dans l’avenir.

Africa, the cradle of humanity, a land that stirs the soul with its mystic allure. My soul chose to be born in a land where golden savannahs stretch far and wide. A land where one can witness the plains come alive with the rhythmic footsteps of herds embarking on their breath-taking migration in a timeless display of resilience and unity. A country that holds beauty, that enchants the senses and ignites wonder.

My land, my motherland Kenya. Born into a Kenyan family of Asian descent, a family that has lived and breathed Kenya and Africa for previous 5 generations, I can only identify as a Kenyan, a proud 6th generation African. Brought up in a family where ‘Being Human’ was the main principal belief. We have been raised with values that don’t differ greatly from those of the thousands of tribes that make up Africa – roots, heritage, family, faith, morals, principles and more.

Many years ago, I stood on stage at a speech writing contest in High School, where I described the strategy behind Muhamad Ali’s glorious win where he “floated like a butterfly, and stung like a bee” against George Foreman, in the fight forever known as the ‘Rumble in the Jungle.’ Years later, never even in my wildest imagination, did I imagine I would be living in the very ‘jungle’ itself, and working in the world of strategic storytelling and encouraging the amplification of Congolese voices and narratives far and wide across the globe from the heart of Africa.

Congo or as it was then called Zaire, a land that was stamped in the memory of the World as the place where Ali fought Foreman and caused a mighty Rumble in the boxing world. A battle that was immortalised in the song ‘In Zaire’ sung by Johnny Wakelin. Congo was a land everyone wanted to know about.

A land that is endowed with all the riches known to mankind. A blessed land, with a rich cultural heritage and a teeming, deserving population. A land sadly destroyed by its colonial past. Which, since its independence, is slowly trying to attain its rightful place in the World. It is here that I arrived five years back.

As I look back on my first five years of living in the Democratic Republic of Congo, there have been moments of floating and very often, little stings. I moved to Kinshasa for love. In the beginning, I can honestly admit, it was not love for the city or the country or the people – I didn’t know enough about this 

ginormous country and the 100+ million people that fill its borders – it was personal love. But five years later, I never thought I could love a country and its people as though they were mine. That love comes from the heart that feels the mystic rhythm of the African land, and I couldn’t be prouder to call it home.

You can never shake the ancient dust of Africa off your boots – no matter how far and wide you travel.

Having lived in London for thirteen years followed by a few years in the Middle East, returning to Africa was natural. 

The love for Africa always remains in the soul. Living in the heart and soul of Central Africa, has been an adventure.

The narratives that have filled Western Media have sung a different song for many years, call it geo-politics, strategic positioning, economic control, all things aside, the story of the Congo has never really been told loudly by the Congolese themselves. From the outside looking in, the perceptions are dotted and plagued with negativity, but on the ground, the beating hearts of the Congolese are rumbling a little louder day by day towards progress, and it’s in these slivers of hope, that the true stories are revealed.

The stories that spotlight the young entrepreneur battling to build a viable business, young students carving out their careers currently into untapped and underdeveloped industries, the non-existent middle class that should build the private sector and contribute to its growth and the country’s economy, international investors building projects that create jobs and wealth for the locals as much as it does for the financial interest in the Congo. We can’t talk about changing the narrative of a country when we don’t discuss the positive changes that education, infrastructure developments, economic policies, universal health care, food self sufficiency etc can contribute towards developing Congo.

In Africa, a transformative era is on the horizon as the continent sets its sights on change and development like never before, and country examples like Nigeria, Ghana, South Africa, Morocco, and Kenya are a testament to these positive changes. A combined drive by the Africans to build an Africa by Africans for a future developed Africa. A daunting task as a fellow African who first arrived in Kinshasa for a two-week trip which quickly extended from month to month and snowballed into creating a business in the field of strategic advisory and communications. It was created around the simple premise – the African narrative needs to be written by the Africans, and the Congolese needed a platform for their voices to be heard as far and wide across the globe.

At the heart of Africa, the center of its soul, the Congolese beats are picking up. Business is quietly picking up, post the first peaceful democratic elections. As the incumbent President Felix Tshisekedi embarks on his second mandate, the world waits with bated breath for the promised change and greater development, the impact of which can be felt across the entire population. Whether its infrastructure, governance reform, education, better health, access to basic needs – there are plenty of conversations to be had. Storytelling, an essential part of Congolese culture, an oral tradition that is filled with narratives, stories, and songs, need to be told from the perceptions and opinions of the Congolese.

In the past, and especially in 2023 the power and bias of the international media came to the forefront.

Geopolitics and powerful Media Houses controlled and amplified the narrative that in their perception was important. It’s only natural to question the visibility of certain global issues over another. This raises the question about the impact of our voices when catastrophes and issues affecting an African country are narrated differently. Whether it’s election, unrest or other catastrophes affecting an African country, sometimes the western media does not consider it newsworthy because they do not have an in-depth understanding and information of the issues and disasters that affects this Continent.

There are a lot of positive changes happening as well, and these news worthy developments need to be made a part of the Global narrative. Positive or negative these conversations need to be had openly and who better than the Africans to be at the forefront of this narrative. The true voices of the Congolese need to be heard from their heart and soul and from their perspective. That’s when the true picture of the reality of their lives, struggles and aspirations emerges.

There is a need for a platform where the Congolese voices and the African voices can be heard, where views can be freely given not as a negative but as a positive approach to help bring the DRC to take its rightful place, not just in Africa but also in the World. Is it not our experiences from around the world when put together with like minded individuals – where greatness begins? Where stories and narratives become the basis for legacies.

DRConversations is the platform created as a gift for all the voices that need to be heard, for all the emotions that need to be expressed and to bring forth the dreams and aspirations of a nation on the cusp of development. Join this journey by sharing openly your knowledge and experience to make DRC a happy, positive and progressive Nation.

It’s time for another rumble in the jungle – Welcome to the conversations from the Congo.

                                                                                                                                                                                                                                                             KS