Lever les barrières pour les femmes sur la scène politique : La nomination historique de Judith Suminwa en tant que première femme Premier ministre de la République démocratique du Congo

Dans un geste révolutionnaire qui marque une étape historique pour la République démocratique du Congo (RDC) et les femmes dans le leadership, Judith Suminwa a été nommée première femme Premier ministre du pays au début du mois d’avril. Cette avancée significative brise non seulement les barrières traditionnelles entre les genres, mais ouvre également une nouvelle ère de possibilités et d’autonomisation pour les jeunes femmes de la RDC et au-delà dans le paysage politique, mettant en évidence le rôle croissant des femmes dans les positions de pouvoir et de prise de décision.

En effet, les femmes en RDC sont confrontées à de nombreux obstacles lorsqu’elles aspirent à des postes de responsabilité politique. Des normes sociales profondément enracinées et des préjugés culturels perpétuent l’inégalité entre les genres, limitant leur accès à des rôles de leadership. Les attitudes discriminatoires, le manque de réseaux de soutien et l’inégalité des chances aggravent encore les défis auxquels elles sont confrontées en politique. En outre, les ressources limitées, les contraintes de financement et la sphère politique dominée par les hommes créent des obstacles pour les femmes qui cherchent à faire progresser les idées et à plaider en faveur de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Malgré ces difficultés, la récente nomination de Mme Suminwa marque une évolution progressive vers l’inclusion des femmes et leur autonomisation dans la politique congolaise.

En tant que nouveau Premier ministre, elle apporte avec elle une grande expérience et une nouvelle perspective en matière de gouvernance. Sa nomination permet non seulement de briser les barrières traditionnelles entre les genres, mais aussi d’ouvrir la voie à un leadership inclusif qui reflète la diversité de la nation. Le leadership de Mme Suminwa est en passe d’apporter des changements positifs, de promouvoir l’égalité des sexes et de favoriser une société plus inclusive où les femmes peuvent s’épanouir et apporter une contribution significative.
Un profil de leadership et d’expertise
Judith Tuluka Suminwa est titulaire d’une maîtrise en sciences du travail, administration et gestion du personnel, avec une spécialisation dans le travail dans les pays en développement, délivrée par l’Université libre de Bruxelles (ULB). Elle est également titulaire d’une licence en économie appliquée, avec une spécialisation en gestion financière, des Facultés universitaires catholiques de Mons (FUCAM) en Belgique. Son parcours professionnel inclut des rôles dans le secteur bancaire, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en tant que conseillère de l’ancien ministre du budget Daniel Mukoko Samba, et plus tard en tant que ministre de la planification dans le gouvernement de Sama Lukonde II.
La formation et l’expérience professionnelle de Judith Suminwa dans divers secteurs, ainsi que ses réalisations dans des rôles de direction, ont sans aucun doute contribué à sa sélection en tant que première femme Premier ministre de la République démocratique du Congo. Son expertise dans les domaines de l’économie, du développement et de la planification stratégique fait d’elle une dirigeante compétente, prête à relever les défis importants auxquels le pays est confronté.
Une fois de plus, son parcours éducatif et professionnel lui permet de contribuer à la réalisation de la vision du président Félix Antoine Tshisekedi pour le pays. Les citoyens de la RDC attendent d’elle qu’elle relève la barre que la plupart de ses prédécesseurs avaient placée trop bas. Ils n’ont pas servi le pays au mieux de leurs capacités, comme le juge la population, qui continue à souffrir de certains de leurs choix.
Agenda politique proposé pour aborder les principaux problèmes de la RDC
En effet, le programme politique proposé par le nouveau premier ministre Judith Suminwa Tuluka s’aligne sur les principaux problèmes de la RDC, à savoir la gouvernance, l’économie, le bien-être social et l’égalité entre les femmes et les hommes. Alors qu’elle entame son mandat de Premier ministre, son expérience, sa vision et son engagement en faveur du développement du pays la positionnent comme un éventuel leader transformateur ayant le potentiel d’entraîner des changements positifs et des progrès en RDC.
Dans ses premiers mots en tant que nouveau Premier ministre, Judith Suminwa a affirmé que “la tâche est énorme, les défis immenses”, tout en déclarant que le président peut compter sur sa “grande loyauté”. Elle a notamment contribué à la gestion du programme du président Félix Tshisekedi couvrant 145 territoires. Son poste actuel lui permettra d’insuffler une nouvelle dynamique à cette vaste initiative de reconstruction nationale.
Son engagement à soutenir l’agenda du Président Tshisekedi et son rôle au sein du CPVS démontrent son dévouement au suivi et à l’évaluation des engagements stratégiques du gouvernement. En favorisant la collaboration avec les différentes forces politiques au sein de la “coalition Union Sacrée”, elle vise à promouvoir la stabilité politique et une gouvernance efficace dans le pays.
En s’appuyant sur son expertise en matière d’économie et de développement, elle vise à mettre en œuvre des politiques économiques durables qui améliorent le niveau de vie de la population congolaise. L’un des principaux piliers du programme politique proposé par Mme Suminwa se concentrera sur la revitalisation économique et la réduction de la pauvreté. Malgré les vastes richesses minières de la RDC, une part importante de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Le programme de Mme Suminwa comprend des plans visant à créer des emplois, à diversifier l’économie, à développer l’agriculture et à protéger le pouvoir d’achat des ménages.
Elle s’est également engagée à œuvrer pour la paix sur la base des engagements définis par le président de la République, afin de permettre aux citoyens congolais de tirer profit de leurs ressources. Alors qu’elle prend ses fonctions de Premier ministre, l’engagement de Judith Suminwa en faveur de la paix, sa loyauté envers le Président et sa volonté de mettre les ressources du pays au service de ses citoyens indiquent qu’elle est une dirigeante déterminée à favoriser le changement positif et le progrès.
Le Premier ministre reconnaît également l’urgence de relever les défis de la protection sociale en RDC, notamment le déplacement de millions de personnes en raison des conflits, en particulier dans les régions de l’Est. Son programme donne la priorité aux initiatives visant à soutenir les personnes déplacées à l’intérieur du pays, à promouvoir la cohésion sociale et à s’attaquer aux causes profondes de la violence et de l’instabilité. En s’appuyant sur son expérience des projets de développement dans l’Est de la RDC, Suminwa cherche à mettre en œuvre des politiques ciblées qui améliorent le bien-être des populations vulnérables.
Briser les barrières : accroître la participation des femmes à la vie politique en RDC

Les femmes de la République démocratique du Congo (RDC) continuent de faire face à des défis importants pour atteindre une représentation égale dans les rôles de leadership politique. Bien qu’elles constituent 63 % de l’électorat, leur présence aux postes gouvernementaux reste lamentablement faible, avec seulement 7,2 %. Cette sous-représentation s’étend à divers postes, les hommes occupant principalement des postes de direction au sein du gouvernement, de l’assemblée nationale, des grandes institutions, des organisations de la société civile et des prestataires de services axés sur les femmes.

Les efforts visant à renforcer l’autonomie des femmes congolaises doivent passer par des changements systémiques qui s’attaquent aux causes profondes de l’inégalité entre les hommes et les femmes. Il s’agit notamment de remettre en question les stéréotypes culturels, d’élargir l’accès à l’éducation, de promouvoir la participation des femmes aux processus de prise de décision et d’améliorer leur représentation dans les rôles de direction. En reconnaissant et en rectifiant ces disparités, la RDC peut exploiter tout le potentiel de sa population féminine, favorisant ainsi une société plus inclusive et équitable pour tous.

Pour remédier à ce déséquilibre, il est impératif de promouvoir la représentation des femmes dans les processus décisionnels publics, en visant une participation féminine d’au moins 50 %. En créant des opportunités pour les femmes de s’engager dans la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la reconstruction de la RDC, une culture de leadership transformateur peut être cultivée, améliorant le développement global et la stabilité de la nation.

En effet, en brisant les stéréotypes et en défiant les attentes, Judith Suminwa ouvre la voie à d’autres femmes pour qu’elles poursuivent leurs ambitions politiques et contribuent de manière significative à la gouvernance et à l’élaboration des politiques.

En tant que première femme Premier ministre de la RDC, la réussite historique de Judith Suminwa n’est pas seulement un triomphe personnel, mais une victoire pour toutes les femmes qui osent défier les attentes, les stéréotypes et se faire une place dans les sphères dominées par les hommes. Son leadership inspirera une nouvelle génération de femmes dirigeantes, leur inculquant la conviction qu’elles peuvent elles aussi façonner l’avenir de leur nation et avoir un impact durable sur la société.

Son parcours témoigne de la résilience, du talent et du potentiel des femmes partout dans le monde, encourageant les jeunes femmes à accepter leur singularité, à poursuivre leurs objectifs avec ferveur et à viser la grandeur dans toutes leurs réalisations.

Pour les jeunes femmes de la RDC, sa nomination envoie un message fort : leur voix compte, leurs ambitions sont valables et leur potentiel est illimité. Elle les encourage à s’affranchir des normes sociétales et à poursuivre leurs aspirations avec confiance, sachant qu’elles peuvent elles aussi atteindre les plus hauts échelons du pouvoir et de l’influence. En voyant une femme à la tête du gouvernement, les jeunes femmes sont encouragées à rêver grand, à viser haut et à rechercher l’excellence dans leurs domaines de prédilection, sachant que rien n’est hors de leur portée et que les portes peuvent être ouvertes à tous, quel que soit le sexe.

Son succès dans ce domaine soulignera l’importance de favoriser des environnements politiques inclusifs qui embrassent la diversité et promeuvent la parité entre les sexes. En amplifiant la voix des femmes et en défendant leurs droits, le leadership de Suminwa illustre le pouvoir transformateur de l’autonomisation des femmes pour façonner l’avenir de la politique congolaise.

Africa, the cradle of humanity, a land that stirs the soul with its mystic allure. My soul chose to be born in a land where golden savannahs stretch far and wide. A land where one can witness the plains come alive with the rhythmic footsteps of herds embarking on their breath-taking migration in a timeless display of resilience and unity. A country that holds beauty, that enchants the senses and ignites wonder.

My land, my motherland Kenya. Born into a Kenyan family of Asian descent, a family that has lived and breathed Kenya and Africa for previous 5 generations, I can only identify as a Kenyan, a proud 6th generation African. Brought up in a family where ‘Being Human’ was the main principal belief. We have been raised with values that don’t differ greatly from those of the thousands of tribes that make up Africa – roots, heritage, family, faith, morals, principles and more.

Many years ago, I stood on stage at a speech writing contest in High School, where I described the strategy behind Muhamad Ali’s glorious win where he “floated like a butterfly, and stung like a bee” against George Foreman, in the fight forever known as the ‘Rumble in the Jungle.’ Years later, never even in my wildest imagination, did I imagine I would be living in the very ‘jungle’ itself, and working in the world of strategic storytelling and encouraging the amplification of Congolese voices and narratives far and wide across the globe from the heart of Africa.

Congo or as it was then called Zaire, a land that was stamped in the memory of the World as the place where Ali fought Foreman and caused a mighty Rumble in the boxing world. A battle that was immortalised in the song ‘In Zaire’ sung by Johnny Wakelin. Congo was a land everyone wanted to know about.

A land that is endowed with all the riches known to mankind. A blessed land, with a rich cultural heritage and a teeming, deserving population. A land sadly destroyed by its colonial past. Which, since its independence, is slowly trying to attain its rightful place in the World. It is here that I arrived five years back.

As I look back on my first five years of living in the Democratic Republic of Congo, there have been moments of floating and very often, little stings. I moved to Kinshasa for love. In the beginning, I can honestly admit, it was not love for the city or the country or the people – I didn’t know enough about this 

ginormous country and the 100+ million people that fill its borders – it was personal love. But five years later, I never thought I could love a country and its people as though they were mine. That love comes from the heart that feels the mystic rhythm of the African land, and I couldn’t be prouder to call it home.

You can never shake the ancient dust of Africa off your boots – no matter how far and wide you travel.

Having lived in London for thirteen years followed by a few years in the Middle East, returning to Africa was natural. 

The love for Africa always remains in the soul. Living in the heart and soul of Central Africa, has been an adventure.

The narratives that have filled Western Media have sung a different song for many years, call it geo-politics, strategic positioning, economic control, all things aside, the story of the Congo has never really been told loudly by the Congolese themselves. From the outside looking in, the perceptions are dotted and plagued with negativity, but on the ground, the beating hearts of the Congolese are rumbling a little louder day by day towards progress, and it’s in these slivers of hope, that the true stories are revealed.

The stories that spotlight the young entrepreneur battling to build a viable business, young students carving out their careers currently into untapped and underdeveloped industries, the non-existent middle class that should build the private sector and contribute to its growth and the country’s economy, international investors building projects that create jobs and wealth for the locals as much as it does for the financial interest in the Congo. We can’t talk about changing the narrative of a country when we don’t discuss the positive changes that education, infrastructure developments, economic policies, universal health care, food self sufficiency etc can contribute towards developing Congo.

In Africa, a transformative era is on the horizon as the continent sets its sights on change and development like never before, and country examples like Nigeria, Ghana, South Africa, Morocco, and Kenya are a testament to these positive changes. A combined drive by the Africans to build an Africa by Africans for a future developed Africa. A daunting task as a fellow African who first arrived in Kinshasa for a two-week trip which quickly extended from month to month and snowballed into creating a business in the field of strategic advisory and communications. It was created around the simple premise – the African narrative needs to be written by the Africans, and the Congolese needed a platform for their voices to be heard as far and wide across the globe.

At the heart of Africa, the center of its soul, the Congolese beats are picking up. Business is quietly picking up, post the first peaceful democratic elections. As the incumbent President Felix Tshisekedi embarks on his second mandate, the world waits with bated breath for the promised change and greater development, the impact of which can be felt across the entire population. Whether its infrastructure, governance reform, education, better health, access to basic needs – there are plenty of conversations to be had. Storytelling, an essential part of Congolese culture, an oral tradition that is filled with narratives, stories, and songs, need to be told from the perceptions and opinions of the Congolese.

In the past, and especially in 2023 the power and bias of the international media came to the forefront.

Geopolitics and powerful Media Houses controlled and amplified the narrative that in their perception was important. It’s only natural to question the visibility of certain global issues over another. This raises the question about the impact of our voices when catastrophes and issues affecting an African country are narrated differently. Whether it’s election, unrest or other catastrophes affecting an African country, sometimes the western media does not consider it newsworthy because they do not have an in-depth understanding and information of the issues and disasters that affects this Continent.

There are a lot of positive changes happening as well, and these news worthy developments need to be made a part of the Global narrative. Positive or negative these conversations need to be had openly and who better than the Africans to be at the forefront of this narrative. The true voices of the Congolese need to be heard from their heart and soul and from their perspective. That’s when the true picture of the reality of their lives, struggles and aspirations emerges.

There is a need for a platform where the Congolese voices and the African voices can be heard, where views can be freely given not as a negative but as a positive approach to help bring the DRC to take its rightful place, not just in Africa but also in the World. Is it not our experiences from around the world when put together with like minded individuals – where greatness begins? Where stories and narratives become the basis for legacies.

DRConversations is the platform created as a gift for all the voices that need to be heard, for all the emotions that need to be expressed and to bring forth the dreams and aspirations of a nation on the cusp of development. Join this journey by sharing openly your knowledge and experience to make DRC a happy, positive and progressive Nation.

It’s time for another rumble in the jungle – Welcome to the conversations from the Congo.

                                                                                                                                                                                                                                                             KS