Lever le voile sur la beauté cachée et la résilience de la RDC

En septembre, j’ai entrepris un voyage au cœur de la République démocratique du Congo (RDC), en commençant par Kinshasa au parc national de la Nsele, une aire protégée dédiée à la conservation de la flore et de la faune, jusqu’aux provinces de la Tshopo et de l’Équateur, au cœur de la forêt équatoriale. Au milieu des paysages sereins et de la biodiversité inégalée de ce pays pittoresque, j’ai découvert à la fois la beauté et les défis qui définissent la RDC.

Lorsque j’ai visité Nsele pour la première fois il y a quatre ans, il s’agissait d’un paysage de forêt sauvage avec des activités limitées. Cependant, beaucoup de choses ont changé depuis. Le parc national de la Nsele offre désormais un large éventail d’activités touristiques et sportives, ce qui en fait une destination qui met en valeur la beauté et la diversité du Congo. Cette petite zone développée m’a donné l’espoir qu’avec des investissements stratégiques, le reste du pays peut fournir les ressources nécessaires et les services de base à sa population.

Au cœur de Kinshasa, ce petit projet qui a vu le jour il y a quelques années s’est développé pour devenir un lieu d’évasion pour les Congolais et les touristes qui souhaitent visiter cette nature impeccable. Les petits lodges sous tentes vous permettent de vous asseoir au cœur de la nature, en privilégiant la sérénité et la paix de l’esprit après les heures de pointe au cœur de la ville de Gombe.

Mon voyage ne s’est pas terminé à Kinshasa. Après avoir entrepris un voyage d’affaires pour explorer les provinces de la Tshopo et de l’Équateur, il est devenu évident que l’environnement joue un rôle central dans la vie de ces communautés. Les provinces du Grand Équateur et de la Tshopo, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo, sont principalement constituées de vastes régions rurales et forestières, avec une population agraire qui dépend essentiellement des ressources naturelles. Elles regorgent de richesses naturelles et agricoles diverses, en particulier d’huile de palme. C’est dans ce contexte que nous avons eu l’occasion de découvrir Plantations et Huileries du Congo (PHC), en visitant deux de leurs usines et en traversant des milliers d’hectares de plantations.

Un exemple remarquable est celui de la grande concession d’une entreprise et de ses pratiques agricoles, qui ont rassemblé des communautés pour vivre en harmonie avec la terre. L’observation de leurs méthodes innovantes, mais primitives, telles que la technique créative de séparation du riz malgré des ressources limitées, a mis en évidence leur résilience et leur capacité d’adaptation.

L’histoire de la RDC, marquée par la guerre et la division, a jeté une ombre de misère sur le pays. Cependant, sous la surface se trouve une nation résiliente avec des paysages étonnants qui nourrissent un écosystème abondant.

À l’Équateur, j’ai personnellement fait l’expérience de la chaleur torride qui a mis à l’épreuve ma résilience, mais j’ai aussi été témoin de la façon dont les communautés locales ont fusionné organiquement avec la nature. Elles utilisent ses ressources pour construire leurs maisons, à l’aide de bambous et d’argile, et trouvent du réconfort dans les joies simples qui les unissent, même dans l’adversité.

Dans l’obscurité de la nuit, je me suis réjouie du rythme captivant de la rumba, les gens dansant passionnément sans les contraintes de l’accès à la civilisation moderne ou même de l’accès à l’électricité de base.

Libérer le potentiel de la RDC pour le développement durable
La RDC se trouve à un moment critique, au bord d’un nouveau conflit, alors qu’elle possède une richesse en minerais qui pourrait contribuer aux efforts mondiaux en matière d’énergie durable. Cependant, les bénéfices de cette richesse en ressources ont souvent échappé à la population locale, ne parvenant pas à générer des opportunités d’emploi substantielles. Cette situation peut être attribuée à un manque d’éducation et d’infrastructures fiables au fil des ans. Pour transformer le pays, il est essentiel de soutenir le développement des personnes et d’adopter des pratiques durables pour l’extraction des ressources.

Le potentiel inexploité de la RDC ne doit pas passer inaperçu. Soutenir le développement d’une main-d’œuvre qualifiée et favoriser une approche durable de l’extraction des ressources peut avoir un impact transformateur. En exploitant la richesse des ressources naturelles de la RDC et en responsabilisant ses communautés, nous pouvons ouvrir la voie à un avenir meilleur. Dans des secteurs tels que l’agriculture, le tourisme et l’industrie. La RDC est un pays très prometteur qui compte plus de 100 millions d’habitants.

Levons le voile de la désinformation et travaillons en collaboration pour créer un avenir où les paysages à couper le souffle, les cultures vivantes, les ressources inexploitées et l’incroyable biodiversité de la RDC s’épanouissent en même temps que le progrès et la prospérité.

Au milieu de ses défis, la RDC révèle une beauté et une résilience cachées. Mettons en lumière le potentiel remarquable de ce pays extraordinaire, en reconnaissant ses ressources naturelles et l’importance de l’autonomisation de ses communautés. Ensemble, nous pouvons dévoiler la véritable histoire de la RDC et œuvrer pour un avenir où ses habitants et son environnement prospèrent.

Africa, the cradle of humanity, a land that stirs the soul with its mystic allure. My soul chose to be born in a land where golden savannahs stretch far and wide. A land where one can witness the plains come alive with the rhythmic footsteps of herds embarking on their breath-taking migration in a timeless display of resilience and unity. A country that holds beauty, that enchants the senses and ignites wonder.

My land, my motherland Kenya. Born into a Kenyan family of Asian descent, a family that has lived and breathed Kenya and Africa for previous 5 generations, I can only identify as a Kenyan, a proud 6th generation African. Brought up in a family where ‘Being Human’ was the main principal belief. We have been raised with values that don’t differ greatly from those of the thousands of tribes that make up Africa – roots, heritage, family, faith, morals, principles and more.

Many years ago, I stood on stage at a speech writing contest in High School, where I described the strategy behind Muhamad Ali’s glorious win where he “floated like a butterfly, and stung like a bee” against George Foreman, in the fight forever known as the ‘Rumble in the Jungle.’ Years later, never even in my wildest imagination, did I imagine I would be living in the very ‘jungle’ itself, and working in the world of strategic storytelling and encouraging the amplification of Congolese voices and narratives far and wide across the globe from the heart of Africa.

Congo or as it was then called Zaire, a land that was stamped in the memory of the World as the place where Ali fought Foreman and caused a mighty Rumble in the boxing world. A battle that was immortalised in the song ‘In Zaire’ sung by Johnny Wakelin. Congo was a land everyone wanted to know about.

A land that is endowed with all the riches known to mankind. A blessed land, with a rich cultural heritage and a teeming, deserving population. A land sadly destroyed by its colonial past. Which, since its independence, is slowly trying to attain its rightful place in the World. It is here that I arrived five years back.

As I look back on my first five years of living in the Democratic Republic of Congo, there have been moments of floating and very often, little stings. I moved to Kinshasa for love. In the beginning, I can honestly admit, it was not love for the city or the country or the people – I didn’t know enough about this 

ginormous country and the 100+ million people that fill its borders – it was personal love. But five years later, I never thought I could love a country and its people as though they were mine. That love comes from the heart that feels the mystic rhythm of the African land, and I couldn’t be prouder to call it home.

You can never shake the ancient dust of Africa off your boots – no matter how far and wide you travel.

Having lived in London for thirteen years followed by a few years in the Middle East, returning to Africa was natural. 

The love for Africa always remains in the soul. Living in the heart and soul of Central Africa, has been an adventure.

The narratives that have filled Western Media have sung a different song for many years, call it geo-politics, strategic positioning, economic control, all things aside, the story of the Congo has never really been told loudly by the Congolese themselves. From the outside looking in, the perceptions are dotted and plagued with negativity, but on the ground, the beating hearts of the Congolese are rumbling a little louder day by day towards progress, and it’s in these slivers of hope, that the true stories are revealed.

The stories that spotlight the young entrepreneur battling to build a viable business, young students carving out their careers currently into untapped and underdeveloped industries, the non-existent middle class that should build the private sector and contribute to its growth and the country’s economy, international investors building projects that create jobs and wealth for the locals as much as it does for the financial interest in the Congo. We can’t talk about changing the narrative of a country when we don’t discuss the positive changes that education, infrastructure developments, economic policies, universal health care, food self sufficiency etc can contribute towards developing Congo.

In Africa, a transformative era is on the horizon as the continent sets its sights on change and development like never before, and country examples like Nigeria, Ghana, South Africa, Morocco, and Kenya are a testament to these positive changes. A combined drive by the Africans to build an Africa by Africans for a future developed Africa. A daunting task as a fellow African who first arrived in Kinshasa for a two-week trip which quickly extended from month to month and snowballed into creating a business in the field of strategic advisory and communications. It was created around the simple premise – the African narrative needs to be written by the Africans, and the Congolese needed a platform for their voices to be heard as far and wide across the globe.

At the heart of Africa, the center of its soul, the Congolese beats are picking up. Business is quietly picking up, post the first peaceful democratic elections. As the incumbent President Felix Tshisekedi embarks on his second mandate, the world waits with bated breath for the promised change and greater development, the impact of which can be felt across the entire population. Whether its infrastructure, governance reform, education, better health, access to basic needs – there are plenty of conversations to be had. Storytelling, an essential part of Congolese culture, an oral tradition that is filled with narratives, stories, and songs, need to be told from the perceptions and opinions of the Congolese.

In the past, and especially in 2023 the power and bias of the international media came to the forefront.

Geopolitics and powerful Media Houses controlled and amplified the narrative that in their perception was important. It’s only natural to question the visibility of certain global issues over another. This raises the question about the impact of our voices when catastrophes and issues affecting an African country are narrated differently. Whether it’s election, unrest or other catastrophes affecting an African country, sometimes the western media does not consider it newsworthy because they do not have an in-depth understanding and information of the issues and disasters that affects this Continent.

There are a lot of positive changes happening as well, and these news worthy developments need to be made a part of the Global narrative. Positive or negative these conversations need to be had openly and who better than the Africans to be at the forefront of this narrative. The true voices of the Congolese need to be heard from their heart and soul and from their perspective. That’s when the true picture of the reality of their lives, struggles and aspirations emerges.

There is a need for a platform where the Congolese voices and the African voices can be heard, where views can be freely given not as a negative but as a positive approach to help bring the DRC to take its rightful place, not just in Africa but also in the World. Is it not our experiences from around the world when put together with like minded individuals – where greatness begins? Where stories and narratives become the basis for legacies.

DRConversations is the platform created as a gift for all the voices that need to be heard, for all the emotions that need to be expressed and to bring forth the dreams and aspirations of a nation on the cusp of development. Join this journey by sharing openly your knowledge and experience to make DRC a happy, positive and progressive Nation.

It’s time for another rumble in the jungle – Welcome to the conversations from the Congo.

                                                                                                                                                                                                                                                             KS