Création de partenariats stratégiques pour élever le niveau de nos conversations

Le paysage médiatique de la République démocratique du Congo (RDC) se caractérise par sa diversité et son étendue, mais il est confronté à des défis importants en termes d’infrastructures, de liberté de la presse et de cadres réglementaires. Le pays compte un grand nombre de médias, dont plus de 7 000 journalistes, 540 journaux, 177 chaînes de télévision et plus de 4 000 stations de radio. Toutefois, seuls quelques-uns de ces journaux sont publiés régulièrement.

Malgré cette diversité, le marché des médias en RDC n’est pas très compétitif, entravé par des contraintes politiques et économiques. De nombreux médias appartiennent à des hommes politiques ou ont des liens étroits avec des partis politiques, et certains fonctionnent comme des médias payants. Cela a un impact sur l’objectivité, l’indépendance et la diversité de la couverture de leurs reportages. En outre, les cadres juridiques et institutionnels qui soutiennent la liberté des médias et la liberté d’expression sont sous-développés.

L’indépendance et la responsabilité des médias sont des facteurs essentiels qui peuvent contribuer à la croissance économique en Afrique. Des médias libres et indépendants jouent un rôle crucial dans la promotion de la transparence, de la responsabilité et de la bonne gouvernance. En demandant des comptes aux gouvernements et aux entreprises, les médias peuvent contribuer à dénoncer la corruption, l’inefficacité et d’autres mauvaises pratiques qui entravent le progrès économique. En outre, un paysage médiatique dynamique peut favoriser le débat public, informer les citoyens sur des questions économiques importantes et offrir une plateforme permettant à des voix et des idées diverses de se faire entendre.

En outre, les médias indépendants peuvent contribuer à attirer les investissements étrangers en fournissant des informations et des analyses fiables sur les opportunités commerciales et les conditions économiques dans la région. Les investisseurs sont plus enclins à investir dans des pays dotés d’une presse libre qui peut jouer le rôle de chien de garde et garantir la protection de leurs investissements.

En promouvant l’indépendance et la responsabilité des médias, les pays africains peuvent créer un environnement plus propice à la croissance économique, attirer les investissements et renforcer les institutions démocratiques.

Dans un pays qui promeut la démocratie, il est impératif que le quatrième pouvoir soit indépendant de l’État et qu’il soit honnête et intègre dans la promotion de la voix du peuple. C’est le quatrième pilier de toutes les constitutions modernes et il devrait être maintenu dans le monde d’aujourd’hui.

Les médias numériques et les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance, en particulier chez les jeunes. Toutefois, l’absence de mécanismes de régulation des médias numériques, les déficiences des réseaux, les problèmes de protection des contenus et le coût élevé des smartphones constituent des obstacles majeurs à la libre circulation de l’information.

Bien que la RDC dispose d’un nombre considérable de médias, l’environnement reste limité. La RTNC a été confrontée à des défis liés au maintien d’une technologie de diffusion moderne et à la navigation dans la dynamique politique de la RDC. Malgré ces défis, la RTNC reste une figure centrale dans le paysage médiatique congolais, détenant une part importante de la couverture audiovisuelle nationale et offrant une gamme limitée de programmes dans plusieurs langues locales.

Cependant, une nouvelle opportunité s’est présentée – elle ne sera peut-être pas à saisir immédiatement, mais elle peut initier un dialogue sur la façon dont la RDC peut construire des partenariats stratégiques qui pourraient tracer une feuille de route pour l’avenir des médias dans le pays. Un média construit pour être diversifié en termes de programmes, de divertissement, d’art, de documentaires et bien plus encore.

À la recherche d’opportunités !

Yves Bigot, le PDG de TV5 Monde, a activement parcouru l’Afrique francophone avec une initiative stratégique visant à encourager sept pays à investir dans le radiodiffuseur international de langue française, TV5 Monde. Selon Senal News, cette initiative est soutenue par le ministère français des affaires étrangères et vise à renforcer l’engagement et la présence de la chaîne dans la région.

TV5 Monde est très présente en Europe et jouit d’une bonne réputation dans les pays francophones. Avec une RDC jeune et désireuse de s’engager au niveau mondial, un partenariat avec un expert des médias de ce calibre pourrait redéfinir le paysage médiatique de la RDC.

TV5 Monde a non seulement la capacité de renforcer l’intégrité journalistique, l’inclusion numérique et l’éducation aux médias, mais elle peut également s’associer au gouvernement pour établir un cadre réglementaire qui réponde au mieux aux intérêts du pays et le développer à partir de la base pour garantir un paysage médiatique sain.

Penser stratégiquement

Un paysage médiatique sain signifie amplifier la voix de la République démocratique du Congo. Au cours de l’année écoulée, les médias ont fait l’objet d’un examen minutieux à l’échelle mondiale, remettant en question leur volonté de transmettre le véritable message, notamment à la suite de l’éclatement du conflit israélo-palestinien.

Les médias occidentaux ne sont peut-être pas le meilleur exemple, mais les Congolais ont le pouvoir d’apprendre des erreurs des autres, de construire leur propre système de transparence et de faire connaître leur histoire au monde entier par leur propre voix. Les pays sous-développés ont eu un aperçu direct de la manière dont les informations sont transmises en fonction de l’intérêt et non de la transparence.

L’objectif stratégique est d’amplifier notre voix, notre récit, et de permettre aux acteurs privés et publics de stimuler le dialogue, d’amplifier leurs voix et leurs récits avec leurs propres voix pour atteindre le monde qui continue à se montrer indispensable à la dynamique mondiale.

Nous visons à positionner la RDC comme un pays orienté vers les solutions, mais nous manquons de moyens pour vendre notre pays au monde. Notre riche diversité et notre engagement en faveur de l’action climatique vont au-delà des minerais essentiels – le monde doit reconnaître que la RDC offre bien plus, et les Congolais doivent savoir que leur pays est plus que ce qu’on voit.

Notre bassin, notre biodiversité, nos magnifiques paysages et nos vastes terres sont parfaits pour des projets d’écotourisme, d’agriculture et autres.

Trouvons des partenariats stratégiques et construisons un paysage médiatique qui exprime le récit congolais. Tel est l’objectif de DRConversations, et bien d’autres choses sont à venir. Souhaitez-vous participer à la conversation ?

Africa, the cradle of humanity, a land that stirs the soul with its mystic allure. My soul chose to be born in a land where golden savannahs stretch far and wide. A land where one can witness the plains come alive with the rhythmic footsteps of herds embarking on their breath-taking migration in a timeless display of resilience and unity. A country that holds beauty, that enchants the senses and ignites wonder.

My land, my motherland Kenya. Born into a Kenyan family of Asian descent, a family that has lived and breathed Kenya and Africa for previous 5 generations, I can only identify as a Kenyan, a proud 6th generation African. Brought up in a family where ‘Being Human’ was the main principal belief. We have been raised with values that don’t differ greatly from those of the thousands of tribes that make up Africa – roots, heritage, family, faith, morals, principles and more.

Many years ago, I stood on stage at a speech writing contest in High School, where I described the strategy behind Muhamad Ali’s glorious win where he “floated like a butterfly, and stung like a bee” against George Foreman, in the fight forever known as the ‘Rumble in the Jungle.’ Years later, never even in my wildest imagination, did I imagine I would be living in the very ‘jungle’ itself, and working in the world of strategic storytelling and encouraging the amplification of Congolese voices and narratives far and wide across the globe from the heart of Africa.

Congo or as it was then called Zaire, a land that was stamped in the memory of the World as the place where Ali fought Foreman and caused a mighty Rumble in the boxing world. A battle that was immortalised in the song ‘In Zaire’ sung by Johnny Wakelin. Congo was a land everyone wanted to know about.

A land that is endowed with all the riches known to mankind. A blessed land, with a rich cultural heritage and a teeming, deserving population. A land sadly destroyed by its colonial past. Which, since its independence, is slowly trying to attain its rightful place in the World. It is here that I arrived five years back.

As I look back on my first five years of living in the Democratic Republic of Congo, there have been moments of floating and very often, little stings. I moved to Kinshasa for love. In the beginning, I can honestly admit, it was not love for the city or the country or the people – I didn’t know enough about this 

ginormous country and the 100+ million people that fill its borders – it was personal love. But five years later, I never thought I could love a country and its people as though they were mine. That love comes from the heart that feels the mystic rhythm of the African land, and I couldn’t be prouder to call it home.

You can never shake the ancient dust of Africa off your boots – no matter how far and wide you travel.

Having lived in London for thirteen years followed by a few years in the Middle East, returning to Africa was natural. 

The love for Africa always remains in the soul. Living in the heart and soul of Central Africa, has been an adventure.

The narratives that have filled Western Media have sung a different song for many years, call it geo-politics, strategic positioning, economic control, all things aside, the story of the Congo has never really been told loudly by the Congolese themselves. From the outside looking in, the perceptions are dotted and plagued with negativity, but on the ground, the beating hearts of the Congolese are rumbling a little louder day by day towards progress, and it’s in these slivers of hope, that the true stories are revealed.

The stories that spotlight the young entrepreneur battling to build a viable business, young students carving out their careers currently into untapped and underdeveloped industries, the non-existent middle class that should build the private sector and contribute to its growth and the country’s economy, international investors building projects that create jobs and wealth for the locals as much as it does for the financial interest in the Congo. We can’t talk about changing the narrative of a country when we don’t discuss the positive changes that education, infrastructure developments, economic policies, universal health care, food self sufficiency etc can contribute towards developing Congo.

In Africa, a transformative era is on the horizon as the continent sets its sights on change and development like never before, and country examples like Nigeria, Ghana, South Africa, Morocco, and Kenya are a testament to these positive changes. A combined drive by the Africans to build an Africa by Africans for a future developed Africa. A daunting task as a fellow African who first arrived in Kinshasa for a two-week trip which quickly extended from month to month and snowballed into creating a business in the field of strategic advisory and communications. It was created around the simple premise – the African narrative needs to be written by the Africans, and the Congolese needed a platform for their voices to be heard as far and wide across the globe.

At the heart of Africa, the center of its soul, the Congolese beats are picking up. Business is quietly picking up, post the first peaceful democratic elections. As the incumbent President Felix Tshisekedi embarks on his second mandate, the world waits with bated breath for the promised change and greater development, the impact of which can be felt across the entire population. Whether its infrastructure, governance reform, education, better health, access to basic needs – there are plenty of conversations to be had. Storytelling, an essential part of Congolese culture, an oral tradition that is filled with narratives, stories, and songs, need to be told from the perceptions and opinions of the Congolese.

In the past, and especially in 2023 the power and bias of the international media came to the forefront.

Geopolitics and powerful Media Houses controlled and amplified the narrative that in their perception was important. It’s only natural to question the visibility of certain global issues over another. This raises the question about the impact of our voices when catastrophes and issues affecting an African country are narrated differently. Whether it’s election, unrest or other catastrophes affecting an African country, sometimes the western media does not consider it newsworthy because they do not have an in-depth understanding and information of the issues and disasters that affects this Continent.

There are a lot of positive changes happening as well, and these news worthy developments need to be made a part of the Global narrative. Positive or negative these conversations need to be had openly and who better than the Africans to be at the forefront of this narrative. The true voices of the Congolese need to be heard from their heart and soul and from their perspective. That’s when the true picture of the reality of their lives, struggles and aspirations emerges.

There is a need for a platform where the Congolese voices and the African voices can be heard, where views can be freely given not as a negative but as a positive approach to help bring the DRC to take its rightful place, not just in Africa but also in the World. Is it not our experiences from around the world when put together with like minded individuals – where greatness begins? Where stories and narratives become the basis for legacies.

DRConversations is the platform created as a gift for all the voices that need to be heard, for all the emotions that need to be expressed and to bring forth the dreams and aspirations of a nation on the cusp of development. Join this journey by sharing openly your knowledge and experience to make DRC a happy, positive and progressive Nation.

It’s time for another rumble in the jungle – Welcome to the conversations from the Congo.

                                                                                                                                                                                                                                                             KS